dimanche 10 juillet 2011

dimanche 10 juillet 2011 - Panjiayuan Flea Market

 
 
Reportage - dimanche 10 juillet 2011

Au sujet des prix et des salaires, il ne faut pas se leurrer si une coupe de cheveux coute ici 2 euros et a Maubeuge 20 cela veut dire que les salaires sont dans les mêmes proportions. En 2006 on parlait de 60 a 120 euros pour un instituteur.

Nous sommes d'accord. Il faut en tenir compte même dans le plaisir que nous avons à marchander. Il me semble que certaines personnes du groupe "adorent' Pékin parce qu’elles sont 10 fois plus riches qu’en France. Mon oncle, le mineur, a fait un tour en Pologne dans les années 80 et il y passait pour un « millionnaire ». Le taxi était à sa disposition. Ce que l’on sait aujourd’hui c’est que la Pologne entre peu à peu dans la normalité européenne mais qu’il y a pas mal de laissés pour compte.

Pour ce genre de voyage il y a donc un temps qui se terminera bientôt. Après on ne pourra plus passer que par des opérateurs qui ne nous mettront jamais dans un hôtel  étudiant à 26 euros par nuit et on devra suivre le guide au lieu de se mêler à la population pauvre des quartiers populaires. C est pour cette raison qu’il fallait attraper cette occasion au vol.

Reportage - dimanche 10 juillet 2011

A propos de la touffeur guyanaise, c’est plaisant au début car il y a plein d’odeurs de plantes, d’humus et de fleurs mais ensuite ne reste plus que la sueur qui tombe du front et qui attend avec impatience un peu d air frais.
La journée a commencé avec un ciel couvert et une température en baisse du coté des 25 / 28 degrés. 

Nous sommes allés à 6 au marché aux puces le plus couru de Pékin.

Marché aux Puces de Panjiayuan

Monique et Martine
Deux amis qui ne le savent pas
Richard, Nicolas, Monique et Martine



Clic! Clac!
Bonjour!
Martine, Richard, Patrice et Nicolas
Monique, Richard, Nicolas et Patrice


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Les tortues mangeaient des petits poissons   





 
 
 
 
De nouveau on retrouve une foule mais paisible et fluide. Chaque visage est un roman qu’on a plaisir à regarder. Ils se laissent regarder, le visage est ouvert,  et de leur coté, ils nous regardent sans excès ni agressivité.
Que ne peut-on mettre autour de deux yeux bridés? C'est incroyable à quel point tous sont si différents les uns des autres. Et a l’aise dans leur peau. Il y en qui mangent, qui parlent, qui jouent, qui regardent, qui somnolent ou dorment. Mille vendeurs et pas un bruit désagréable, un quasi silence.
Encore une fois ces gens ont des centaines d’années de vies en groupe et pour faire baisser le stress il faut faire baisser le bruit.
Ah oui, çà me fait tilt: pas un haut parleur ni aucune musique mais le sourire et la paix des visages empêchent la morosité et l'ennui de s’installer.
On y vend de tout en matière de brocantes et il y a une centaines de galeries de peintures minuscules mais climatisées et nickel. Je me suis régalé les yeux car l’art chinois est fait de vastes perspectives qui intègrent même le blanc de la toile en lui donnant un envoi vers l’infini.



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